Document Type

Article

Publication Date

Spring 2008

Publication Title

Romance Quarterly

First Page

140

Last Page

152

DOI

http://dx.doi.org/10.3200/RQTR.55.2.140-152

Abstract

Découverts quatre ans après la mort de leur auteur Isidore Ducasse dit le Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror ont fait l'objet de nombreuses études. L'étrangeté du texte, les manèges narratologiques et les images déroutantes ont depuis la fin du XIXe siècle inspiré la critique. En revanche l'aspect ludique de l'oeuvre n'a retenu que peu de critiques. Pusique Ducasse demeurait au coeur d'un Paris en pleine effervescence culturelle, il ne serait pas difficile d'envisager un goût pour la culture populaire, le visuel, le cirque ou la magie, prévalents au milieu du siècle. Les Chants auraient-ils été pris trop au sérieux alors que l'auteur cherchat à défier les règles du jeu littéraire? Si, comme le remarque Philippe Hamon, le XIXe siècle s'inscrit dans un contexte visuel et essentiellement basé sur l'image, pourquoi ne pas placer les Chants de Maldoror dans un cadre analogue? Cet article examinera l'influence de la culture populaire et en particulier de la fantasmagorie sur les Chants de maldoror, Trois étapes d'étude seronte déterminées: sera d'abord mise en valeur la place du sommeil et, par extension, celle de l'hypnose, comme les éléments textueles liés au visuel gouvernant la narration. Puis nous nous pencherons sur l'organisation du texte dans son ensemble et l'agencement des strophes comme l'installation d'un processus analogue à celui offert par les montreurs d'images de fantasmagorie. Finalement, nous examinerons les diverses techniques narratives spécifiques des Chants comme éléments visuels proches des techniques fantasmagoriques.

Rights

This is an Accepted Manuscript of an article published by Taylor & Francis in Romance Quarterly, 2008, available online: http://wwww.tandfonline.com/10.3200/RQTR.55.2.140-152.

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